Ceci n'est pas un ingrédient. [PV : Badka]

Ceci n'est pas un ingrédient.

Granny & Badka

Vous pouviez l'entendre sur le chemin, tapant de ce vieux bâton usé qu'elle utilisait depuis des années pour l'aider à marcher. Vous pouviez la sentir, elle et sa besace remplie de divers ingrédients, herbes aux parfums désastreux et même griffes de monstres ramassées à même le sol. Vous pouviez la voir se trainer au milieu d'Hyrule, drapée de son vieil habit brun, encore salit de son dernier voyage dont elle seule gardait le secret, ou peut-être l'avait elle raconté à son petit-fils pendant que celui-ci se lamentait sur sa propre existence qu'il trouvait dénuée de sens. Celle qu'on appelait Granny était de sortie en ce jour, arpentant les collines de la plaine d'Hyrule.

Bien sûr, il était bien commun de voir cette grand-mère mystérieuse en dehors de sa boutique de potions qu'elle tenait dans le village de Cocorico. Il lui arrivait de partir sans dire mots à personne et de ne revenir que des semaines plus tard. Mais aujourd'hui, rien ne lui valait un si grand voyage. Elle souhaitait tout simplement rendre visite à son plus vieil ami, et même son amour secret -mais ça, elle ne l'avouerait jamais-, qu'on désignait comme le vieux fou du Lac Hylia. Un bruit s'était propagé dans le bourg, puis dans les villages, et affirmait que cet homme avait mit la main sur un nouvel ingrédient prodigieux qui, selon ses mots, pouvait conduire à un remède miracle. Évidemment, à peine la rumeur était parvenue aux oreilles de la vieille apothicaire que cela avait piqué sa curiosité. Et puis, tout le monde savait que ce vieux sénile mentait parfois ou du moins, qu'il embellissait le fruit de ses découvertes. Il n'en restait pas moins le professeur de Granny et en tant que tel, chaque occasion d'en apprendre un peu plus sur les mixtures de ce scientifique était bonne à prendre. Et voilà pourquoi la vieille chouette arpentait solitairement la plaine en direction du Lac Hylia.

Elle était à mi-chemin lorsqu'un imprévu attira fortement son attention. Un peu à l'écart du chemin se trouvait un drôle de rocher dont elle n'avait pas le souvenir. VOYONS. Même si sa myopie en était à un stade avancé, elle pouvait clairement affirmer d'un simple coup d'oeil qui s'agissait là d'un drôle de caillou, et une espèce de touffe feuillu se tenait à ses côtés. Elle n'avait pas de temps à perdre mais, elle devait tout de même évaluer ce phénomène étrange. Peut-être que ce très gros caillou contenait une sorte de magie capable de faire pousser les plantes aux alentours. Le mieux était d'en rapporter un échantillon pour l'analyser d'un peu plus près. Elle allait même arracher une petite parcelle de terre aux alentours, et couper l'une des longues feuilles non loin de celui-ci. Bien. Maintenant que ce tas de roc était proche, elle souleva son bâton l'aidant à marcher et donna non pas un, mais trois coups vifs de canne pour faire tomber un peu de roche à analyser.

- Niiii niii niiih.

Rien n'allait plus pour ce duo hors du commun composé d'une petite peste mojo et d'un ancien capitaine goron, récemment trahi. Faute à un accident la veille, ils se retrouvaient finalement sans chariot pour transporter les marchandises de Chiisai. Badka lui avait promis de l'aider dans ses affaires, pendant que lui s'entraînerait au combat pour défier celui qui l'avait trahi. Du coup, les deux compères s'en allèrent vers la capitale du royaume d'Hyrule, voulant trouver un chariot ou une petite maisonnette transportable qui fasse office d'étalage. Sauf qu'avec le peu de sous et de ressources qu'ils avaient, il fallait vraiment tomber sur un coup de chance pour repartir du bon pied.

Finalement, ils débouchèrent sur la vaste plaine d'Hyrule. Il n'y avait pas à dire, c'était verdoyant au plein d'en émerveiller la petite peste mojo. Cette dernière se servait de l'épaule de son ami goron en tant que moyen de transport. Il fallait dire que c'était drôlement efficace. Fatigué du voyage, Badka s'offrit une pause en s'asseyant contre un arbre. Chiisai n'y voyait aucun inconvénient. Elle se laissa tomber en glissant sur le bras du goron, en guise de toboggan, pour s’asseoir à côté de lui. Fort heureusement, la petite avait une gourde d'eau à sa ceinture. Elle préféra la laisser à son ami, qui semblait en avoir plus besoin qu'elle. Il fallait dire que, jusque là, c'était lui qui avait fourni le plus d'efforts. Chiisai le remercia.

Il faisait tellement bon vivre que les deux compagnons se laissaient transporter dans une sieste apaisante. Les oiseaux chantaient joyeusement. Tout semblait porter à croire que la paix régnait en cette vaste contrée, mais ils savaient pertinemment que l'équilibre du royaume ne tenait qu'à un fil. Un rien pouvait tout faire basculer. Mais bon... Tant qu'à être dans un moment où il ne se passait pas grand chose, il leur semblait sage d'en profiter. Puis la peste mojo entama la conversation :

-Dit Badka... Tu le vois comment notre étalage ?
-En bois. Répondit-il le sourire moqueur
-Mais non idiot, rigola-t-elle, soit sérieux..?
-Je n'y ai pas réfléchi... Un joli stand aux couleurs dominantes rouges pour mettre en valeur le bois verni et tes couleurs vertes, je pense. Et moi à côté qui fait office de garde du corps.
-Trois étalages en planche de bois ça pourrait bien le faire !
-Niahahah... Toujours faut-il avoir les moyens !
-C'est vrai...

Elle soupira, laissant place à un instant de silence. Alors que l'ancien capitaine commençait à fermer les yeux, les deux compères entendirent du bruit dans le bosquet derrière eux. Chiisai se demanda ce que ça pouvait bien être, mais le temps de regarder derrière elle, Badka se prit trois vilains coups de bâtons dans le dos, le faisait tourner au quart de tour vers la petite peste mojo qui ne comprenait pas ce qu 'il était en train de se passer. L'un en face de l'autre, le goron ne semblait pas très content qu'on lui titille le dos ainsi.

-Eh mais ça va pas ?!
-Mais c'est pas moi !
-Niiii niii niiih.
-... Hein ?

Du coin de l’œil, ils regardèrent sur le côté. Ils la regardèrent... Une vieille dame, très vieille dame même, se tenant debout comme si de rien n'était. Elle faisait vraiment peur à voir, avec toutes ses rides et son nez crochu. On aurait dit une sorcière des enfers, au service du mal. Désagréablement surpris, les deux compagnons de route sursautèrent de stupeur comme jamais. Chiisai se cacha par réflexe derrière la jambe de Badka pendant que ce dernier commençait à s'emporter, comme si il venait de frôler une crise cardiaque. Il leva le poing, avant de constater rapidement que la vieille dame semblait toute aussi stupéfaite de les voir. Allons bons, elle n'avait jamais vu de goron ou quoi ? Badka baissa le poing, se disant qu'elle n'était probablement pas dangereuse, mais ce n'était pas pour autant qu'il gardait son air embarrassé. Je dirai même plus, l'air énervé.

-Non mais ça va pas de faire peur comme ça à un goron ?! Un peu plus et je partais au quart de tour !!

Badka avait la réputation d'être plutôt bruyant. Chissai était généralement là pour le calmer rapidement, mais cette fois-ci, la peste mojo était encore sous le choc... Même si elle avait décidé de montrer un petit peu sa frimousse, tout en restant derrière son garde du corps. Badka souffla très fort pour extérioriser sa colère et relâcher ses poings. Ouf... Il s'en était fallu de peu. Heureusement que Badka savait retenir ses réflexes contrairement à d'autres gorons.

Ceci n'est pas un ingrédient.

Granny & Badka

La vieille apothicaire était bien décidée à casser ce gros rocher et à en ramener quelques échantillons pour analyses et, partant de cette pensée alléchante, n'avait pas hésité à taper de toutes ses forces. Oui, bon, je vous l'accorde, quand on a 70 ans, il ne nous reste pas tellement de force à donner. Mais cela avait suffit à entraîner une certaine réaction venant du gros caillou rond. Celui-ci avait bougé d'un bond et, une fois debout, il était facile même pour cette grand-mère myope de reconnaître les formes d'un Goron. Gros bras, carrure de pierre, muscles gonflés, aucun doute n'était permis. Et en plus, ce géant de roc ne semblait pas vraiment de bonne humeur. Ouais, peut-être, mais Granny non plus. Non mais pour qui il se prenait celui-là, à lui donner de faux espoirs ? Elle qui pensait avoir mit la main sur quelque chose à étudier, la voilà qui se retrouvait les mains vides. Son nez crochu se plissa, ses rides s'élargissèrent et son visage de vieille bique affirma une moue insatisfaite.

-Non mais ça va pas de faire peur comme ça à un goron ?! Un peu plus et je partais au quart de tour !!

Quel culot, celui-là ! Il avait brisé tout les espoirs d'une pauvre vieille femme, et il se permettait de lui faire la morale ? Qui lui avait permit de se déguiser en rocher en plein milieu de la plaine d'Hyrule ? Hein ? Comment ça "Il n'y pouvait rien, les Gorons sont comme ça !" ?? Granny n'en avait rien à faire. Là n'était pas la question, il n'avait qu'à mettre un couvre-chef pour qu'on puisse les différencier ! Et il était hors de question que mamie remette ses yeux en cause ! Tout ceci n'avait été qu'une perte de temps. Sa propre colère l'empêchait de voir ce qui venait de se passer et pire, qu'elle avait faillie se prendre une grosse main dans sa figure de bécasse. Ou ailleurs.

Trop fâchée, l'apothicaire n'avait pas vraiment fait attention à la petite plante tremblante qui se réfugiait derrière les grosses pattes du colosse. La chouette ridée n'arrivait pas très bien à distinguer de quoi est-ce qu'il s'agissait. Elle se baissa malgré son dos en piteux état et avança son bec cornu jusqu'à la chose touffue en question pour mieux l'analyser.

- Tiens tiens, qu'est-ce que cette petite bête ? Ne serai-ce pas... Une peste Mojo ?

Sa proximité avec la petite plante peureuse lui laissait sentir la délicieuse haleine de Granny qui laissait penser qu'elle venait d'avaler un putois mort et en décomposition depuis des lunes. De là, il était aussi possible de voir les quelques rares dents jaunies qui restaient coller à la mâchoire de la vendeuse de potions. Très très beau spectacle... Sans attendre et en s'aidant de sa canne, la morue se releva et se dressa face à celui qu'elle avait fracassé à coups de bâton un peu plus tôt.
Oui, la vieille avait croisé plusieurs Gorons lors de ses voyages et, depuis qu'elle s'était installée à Cocorico, au pied du Mont du Péril, il n'était pas rare d'en voir un ou deux par semaine descendre la montagne pour faire commerce au marché d'Hyrule. Il était dit que les habitants de la montagne de feu étaient les meilleurs fabricants de sac de bombes, et qu'ils s'y connaissaient très bien en explosifs. Mais à l'heure actuelle, la grand-mère n'était ni vers Cocorico, ni même vers le marché hylien. Et plus étrange, elle n'avait encore jamais vu un Goron se balader avec une peste Mojo. Tout ceci était très bizarre, et sa curiosité légendaire l'empêcha de continuer sa route en ignorant ce petit duo.

- Très bien. Qu'est-ce que ce drôle de duo inhabituel fait en plein milieu d'Hyrule ? Vous rendez visite à des cousins ? Bref. Expliquez-vous.

Oui, la politesse de Granny était un privilège que seuls ses clients pouvaient entendre. Et encore.

La vieille dame semblait être de la même trempe que Badka et n'aimait pas qu'on lui prenne le chou. Ils avaient l'air ridicules à faire ses têtes d'individus random en colère. Quoi qu'il fallait avouer que la situation était plutôt drôle, entre la vieille grand-mère têtue et le goron énervé mais respectueux. Chiisai, elle, avait eu la frousse de sa vie et n'arrivait pas à s'en remettre. La vieille apothicaire sembla reprendre un air neutre quand elle se mit à lorgner du coin de l’œil la petite peste mojo. Elle se baissa d'une façon pathétique vers elle, ne laissant pas Badka indifférent. Au moindre geste brusque, il était prêt à défendre sa meilleure amie. Au lieu de ça, la vieille dame laissa échapper un commentaire dont les deux compagnons auraient bien voulu s'en passer :

-Tiens tiens, qu'est-ce que cette petite bête ? Ne serai-ce pas... Une peste Mojo ?

La pauvre intéressée ne put s'empêcher de faire couler une larme tellement l'odeur de l'haleine de la vieille lui était insupportable. C'était comme du gaz empoisonné. Et pour couronner le tout, la pauvre peste mojo avait eu droit à un spectacle qu'elle n'oublierait pas de si tôt : la mâchoire ramollie et cassée de l'apothicaire. Un peu plus, et Chiisai serait tombée dans les pommes. Mais la dame se releva tant bien que mal en s'aidant de sa canne avant qu'il ne soit trop tard. Chiisai en profit pour savourer les odeurs plus bénéfiques de la plaine d'Hyrule. Badka, devant ce spectacle, ne semblait pas de joie. Ceci ne l'empêcha pas de se présenter avec courtoisie.

-Chiisai est belle et bien une peste mojo. C'est aussi ma meilleure amie. Moi, c'est Badka Yloo. Ancien capitaine goron.
-Très bien. Qu'est-ce que ce drôle de duo inhabituel fait en plein milieu d'Hyrule ? Vous rendez visite à des cousins ? Bref. Expliquez-vous.

Décidément, cette vieille bique avait une drôle façon d'être. Badka ne savait pas si elle était inconsciente ou si elle était juste malpolie en ayant prit la grosse tête avec l'âge. Dans tous les cas, ça revenait sur son temps vécu. Si ça ne tenait qu'à l'ancien capitaine de Darunia, il dirait que cette apothicaire aurait approximativement entre deux-cent et cinq-cent balais. La vie pouvait parfois faire des miracles ! Enfin... Si on pouvait considérer le personnage comme un miracle. Chiisai semblait reprendre du poil de la bête, puisse que celle-ci sorti de sa cachette pour mieux voir son interlocutrice. Ce fut également elle qui prit la parole, parce que Badka ne semblait ps vraiment en état de répondre, tellement il semblait perturbé :

-Nous voyageons ensemble dans le but de faire notre petit commerce à travers le monde... Mais avant cela, nous devons trouver un chariot ou un attelage pour disposer les marchandises dessus... Qu'on aura plus tard également. Parce qu'en attendant, on ne peut pas dire qu'on roule sur le rubis...
-Vu comme ça, l'idée a l'air farfelue, mais c'est le rêve de la petite. Alors je me suis décidé à l'aider.

Il ne fallait pas en rajouter plus. Tout a été dit. Maintenant, il fallait voir si cette vieille femme pouvait les aider pour débuter ou non. Avec un peu de chance, elle connaissait quelqu'un ou détenait déjà quelques petits trésors qui pourraient leur être utile pour bien démarrer. Allez savoir. En tout cas, les deux compagnons espérèrent que cette rencontre leur apporterait des bienfaits, malgré un premier aperçu un peu violent. Bien sûr, il ne fallait pas juger sur les premières apparences. Badka et Chiisai le savaient très bien. Et puis, ils en profiteraient pour aider l'apothicaire à faire un bout de chemin avec eux. Le commerce, c'était aussi rendre service aux personnes dans le besoin !

[hrp: un peu court, dsl ^^']

Ceci n'est pas un ingrédient.

Granny & Badka

Même face à l'impolitesse de l'apothicaire, la petite peste Mojo daigna tout de même répondre à ses questions. Elle se dégagea de la jambe de son prétendu meilleur ami et expliqua que les deux compères souhaitaient débuter un petit commerce. La chouette ridée tendit un peu plus l'oreille alors que l'habitante des bois expliquait que l'argent et le manque de matériaux faisaient bien défaut à leur projet. Le Goron prit à son tour la parole pour déblatérer quelques belles paroles émouvantes qui firent soupirer l'affreuse fabriquante de potions. Il avait un bon coeur malgré son corps de pierre, ce type. C'est alors qu'une brillante idée germa dans le crâne dégarnit de la vieille dame.

Il sembla qu'il leur manquait de quoi construire leur étalage. Et la bonne nouvelle, c'était qu'il était tombé sur la bonne personne. Bien sûr que cete vieille greluche n'allait pas les aider avec sa force de mamie et ses jambes tremblotantes. Toutefois, elle connaissait quelqu'un qui pouvait leur fournir du bois et même les aider à la construction de leur étalage. Il s'agissait bien évidemment du fils de cette septuagénaire, Mutoh. Cet homme était le chef des ouvriers du village qui était sur un chantier en ce moment-même. Sans doute avait-il quelques planches et matériaux dont il n'allait pas se servir ou en trop. Autant les donner à une bonne cause plutôt que de s'en débarasser ou de les brûler. Il restait juste un petit problème dans cette histoire.

La grand-mère n'avait aucune envie qu'on s'imagine qu'elle avait été touché par les mots du Goron. Elle refusait qu'on la pense fleur-bleue, sans doute parce que son état quelque peu émotif était venu récemment avec l'âge, et qu'elle avait une réputation de vieille bique à entretenir. Enfin, un nouvel éclair de génie lui crâma son cerveau. Décidément, elle était gâtée par les bonnes idées aujourd'hui. Pourtant, elle n'avait pas bu d'élixir de chance. Elle racla sa gorge sèche et parla d'un ton lent et de sa voix crispante.

- Bien bien bien. Si vous le souhaitez, nous passerons un marché. C'est votre jour de chance, en plus d'avoir rencontré une jeune femme plus belle que la Princesse du Royaume, c'est-à-dire moi, sachez que cette beauté peu résoudre vos problèmes. Plus loin, vous trouverez le Village Cocorico.

La "beauté" répugnante montra une direction de son doigt fin à l'ongle crochu. Après tout, elle ne savait pas si les deux personnages connaissaient le lieu dit, et elle ne les avait jamais vu dans les parages. Elle en avait donc déduit qu'il s'agissait là de nouveaux arrivants.

- J'y réside. Et sachez qu'il se trouve là-bas un vrai chenapan au caractère bien trempé. Il s'agit de mon fils. Je me demande bien de qui il tient, m'enfin... Il est charpentier. Si je lui touche deux mots de votre situation, et parce que sa période rebelle est finie et qu'il m'écoute, je suis sûr qu'il pourra vous trouver de quoi monter votre petit commerce. Mais bien sûr, cela ne sera pas gratuit. Il me faudra une petite... compensation..

La vieille femme esquissa un sourire mesquin de sa bouche édentée. Elle aimait faire de bonne affaire, et elle sentait que celle-ci allait être bénéfique pour sa personne. Il suffisait que le gros plein de muscles accepte.

- Oh, bien sûr, je ne veux pas de rubis. J'ai moi-même mon commerce florissant et je ne suis pas vraiment intéressé par la petite monnaie. Ce que je voudrais c'est... Je suis à la recherche d'un ingrédient. Mais les sols de cette terre sont infestés de monstres hideux.... .

La preuve, elle était là, devant le Goron et sa meilleure amie..

- ...Et je ne suis plus aussi intrépide qu'autrefois. Il me faudrait donc quelqu'un de plus.... solide pour m'accompagner..

L'apothicaire se frotta les mains et attendit une réaction de la part des deux compagnons.

Hors RP:

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